Joe Satriani – Barakaldo (Sala RockStar Live), le 20/11/2010

Alors que nous arrivons à Barakaldo sous la pluie (une constante chez nous depuis 15 jours), nous rejoignons dans un premier temps notre hôtel. Et oui, ce coup ci nous avons la flemme de nous taper deux allers-retours (le lendemain, il y a Pretty Maids dans la même salle). Nous posons nos affaires dans la chambre qui se trouve à 500m de la salle puis rejoignons le Megapark toujours sous la pluie. Devant la RockStar Live, il y a déjà quelques fans qui attendent l’ouverture des portes. Alors que le service de sécurité se met en place, des personnes distribuent des bulletins à remplir et a remettre dans une urne à l’entrée de la salle. L’heureux gagnant de la tombola de ce soir rentrera à la maison avec ceci (pour ceux qui connaissent) :

Une fois devant la scène, nous apercevons beaucoup de matos, trois batteries … en effet en plus Satriani et de Ned Evett, la première partie sera assuré par de jeunes ados faisant partie d’une école de musique locale. La musique pratiquée par ces derniers est très jazz rock, et sont accompagnés par leur prof qui joue du clavier. Même s’ils sont très timides (ce qui est compréhensible, la salle est déjà pleine …), on sent une aisance technique. Les solos s’enchaînent et le public salut chaque intervention.
C’est au tour de Ned Evett & Triple Double d’investir la scène. Un concert fort sympathique. La musique de ce trio est très influence par le rock des années 70. Ça sent le cactus … Le dernier titre plus énergique que le reste du répertoire me fera penser un peu au MC5. Très bien.
Maintenant, le moment que tout le monde attend : Joe Satriani. Il faut dire que le public, aujourd’hui, est légèrement différent. Beaucoup de musiciens en herbes ou confirmés viennent voir exclusivement le maître. A la limite, tout le monde se fout des autres zicos qui accompagnent Satriani. Pourtant ils ne déméritent pas, notamment le bassiste qui occupe le devant de la scène et headbangue régulièrement. C’est d’ailleurs assez marrant, il est sûrement le seul à le faire dans toute la salle. Tous les yeux du public sont rivés sur le manche de Joe. Qu’est ce que je peux dire sur ce concert? Techniquement, il n’y rien à dire, musicalement c’est quasiment parfait et les musiciens sont heureux et souriants sauf peut être le guitariste rythmique (qui a des airs de Luc Besson). En effet, il est placé à l’opposé de Satriani et jouer devant des personnes qui ne le regardent même pas … Pour les rappels, le public se déchaîne et commence à sauter et hurler. Enfin on se croirait dans un concert rock.
Sinon en ce qui me concerne, je dirai que même si j’ai passé un excellent moment, cela manquait quand même un peu de parole 🙂 .
Nous ressortons de la salle puis allons dans un des bars du Megapark pour nous restaurer et boire un coup avant de rejoindre l’hotel.

Setlist :

Ice 9
Hordes of Locusts
Flying in a Blue Dream
Light Years Away
Memories
War
Premonition
Satch Boogie
Revelation
Pyrrhic Victoria
Crystal Planet
The Mystical Potato Head Groove Thing
Dream Song
God Is Crying
Andalusia
Littleworth Lane
Why
Wind in the Trees
Always With Me, Always With You
Big Bad Moon

Encore:
Crowd Chant
Summer Song