UDO + Primal Fear + Bullet + Messenger – Bilbao (Santana 27), le 1/02/2014

Après s’être donné rendez-vous à l’entrée de l’autoroute à Bayonne, nous prenons la direction de Bilbao sous la pluie, pour ne pas changer 🙂 … Cela fait trois semaines qu’il pleut. Nous arrivons devant la salle Santana 27 qui est situé dans une zone industrielle. Il n’y a pas un bar ni un resto… rien. Nous patientons gentiment. Il est 18h00 lorsque les portes s’ouvrent. Pile à l’heure. 15 minutes plus tard, nous nous retrouvons devant Messenger qui débute son set. Messenger est un groupe teuton qui produit une musique teutonne avec un petit côté Manowar/Mad Max/Albator pour le côté visuel 🙂 . Le son est un peu brouillon, le look des musiciens est à la limite du risible surtout qu’ils ne paraissent pas jeunes non plus… Mégaptère et moi reconnaissons le dernier titre « The Dragonships », que l’on a sûrement dû entendre sur la radio de DKP. D’ailleurs c’est la seule chose de bien que l’on retiendra de ce concert très court, à peine 25 minutes.

Il est 19h00 lorsque Bullet monte sur scène, nous sommes étonnés…les horaires sont respectés à la minutes près. Étant quand même fan de ce groupe, je rentre très rapidement dans le concert. Le son est très bon et les suédois disposent de beaucoup plus de place sur scène que par exemple l’année dernière à la salle Azkena (toujours à Bilbao). Pour ceux qui ne connaissent pas, et pour faire court, je dirai que le groupe est un croisement entre Accept et AC/DC avec une pincée de Saxon et Judas Priest (surtout au niveau des solos). Les musiciens étant toujours aussi enthousiastes, toutes les conditions sont réunies pour passer un bon moment. Seul le frontman, même s’il assure correctement le chant, paraît toujours aussi intimidé… il fixe des yeux le fond de la salle et ne regarde que très rarement le public. Entre les chansons, il communique à peine un peu, le strict minimum. Du coup, les titres s’enchaînent assez rapidement, ce qui n’est pas plus mal. La pression ne retombe jamais. Du hard rock’n’roll a fond les ballons pendant une heure. Le show se termine par les incontournables et énervés « Highway pirates » et « Bite The Bullet ».
Voilà c’est fini, les membres du groupe saluent les fans sous une ovation fort méritée. A ce stade là, je me dis que j’ai assisté au meilleur concert de la soirée 🙂 .

C’est au tour de Primal Fear…le groupe a droit a un décors « métallique ». Des plaques d’acier (enfin plutôt de l’alu 🙂 ) de chaque côté de la batterie. N’étant pas un grand fan des teutons, je ne possède que le second album, je dirai que le concert de ce soir est plutôt bon même si ce n’est pas trop ma thasse de thé. Le son est puissant et clair. Les zicos sont en forme. C’est pro, c’est carré, il y a rien a redire sur la prestation du groupe. Une machine bien huilée. Ralf Scheepers est en voix et communique avec le public n’hésitant pas à le solliciter. Je reconnais quelques titres comme « Final Embrace » qui ouvre le bal, une excellente version de « Fightting The Darkness », « Bad Guys Wear Black » remporte un franc succès et « Metal Is Forever » écrase tout sur son passage. Je passe néanmoins un bon moment. Primal Fear aura eu droit à 1H05 de show.

22h00, UDO entre en scène, le décors chez UDO ne change pas trop d’une tournée à l’autre.. sobre et métallique 🙂 .
Le jeu de lumière est toujours soigné et le son est puissant et d’une clarté assez rare. C’est la première fois que je mets les pieds dans cette salle et franchement je la trouve vachement bien. Scène assez haute et bien équipée et sono impeccable. Cela change de la Rockstar Live de Barakaldo. Bon… pour revenir à UDO, c’est le premier concert, en ce qui concerne, sans Stefan Kaufmann et Igor Gianola. Les remplaçants, le finlandais Kasperi Heikkinen (ex Amberian Dawn ) et le russe Andrey Smirnov (ex Everlost) donnent une seconde jeunesse au groupe et surtout apportent de la technicité et de la vélocité dans l’exécution des titres (les solos) qu’il manquait aux anciens membres. Ils sont nettement plus mobiles que leurs prédécesseurs. On note aussi la présence d’un clavieriste placé à droite de la batterie. Tout ce petit monde est très souriant et se donnent à fond. Le mec au clavier est vraiment marrant, sautillant sans arrêt et encourageant le public a se bouger, qui franchement n’a pas vraiment besoin de ça 🙂 . Bref, le concert débute par le tonitruant « Steelhammer » extrait du dernier album portant le même nom. Comme je l’aime bien ce petit dernier, cela me va très bien. Et nous serons servis… pas moins de six titres de « Steelhammer » seront interprétés. « Never Cross My Way » fait chanter le public qui se lâchera totalement sur le titre suivant « Basta Ya »… Les nouveaux morceaux passent très bien en live. On remarque quand même que le groupe zappent le répertoire des récentes réalisations d’UDO ainsi que les titres d’Accept. Les deux nouveaux guitaristes nous en mettent plein la vue et les oreilles. UDO s’éclipse de temps en temps pour laisser libre cours aux deux compères qui s’en donnent à cœur joie. Et cela fait plaisir à voir et à entendre. Enfin UDO s’est entouré de jeunes musiciens doués et qui ont faim 🙂 . Je note une très bonne version de « Mean Machine » avoisinant les 15 minutes avec de superbes solos de guitares inclus dans la partie centrale et un solo de batterie pas trop long… Après un furieux « Tmebomb », le groupe se retire de la scène. C’est l’heure des rappels… et quel rappel… « Metal Heart », « Balls To The Wall » et « Fast As A Shark », trois classiques de chez Accept exécutés de main de maître. Certes le concert fut court (1h40) par rapport à certaines dates mais il fut intense, pas de titre bouche trou. Le groupe, ovationné, salut longuement le public. Voilà, il est 23h50 lorsque nous sortons de la salle, il fait un froid de canard, nous ne traînons pas et reprenons la route.
Pour résumer : une excellente soirée de METAAAAL comme on aimerait en avoir plus souvent.

Steelhammer
King of Mean
Future Land
A Cry of a Nation
Heart of Gold
They Want War
Never Cross My Way
Basta Ya
In the Darkness
No Limits
Mean Machine
Metal Machine
Go Back to Hell
Timebomb

– Rappels:
Metal Heart
Balls to the Wall
Fast as a Shark