Il est 17h00 lorsque j’arrive chez Vomito. Le temps de déposer les affaires, et nous entamons l’écoute du dernier Accept (histoire de se mettre dans le bain) et par la même occasion l’apéro (pour ne pas prendre froid). Notre chauffeur du jour, un dénommé Patrice (chanteur et voisin de Vomito) nous rejoint vers 18h30. Nous continuons tranquillement sans nous préoccuper de l’heure et finalement nous sommes en retard sur le planning prévu. Nous vidons nos verres, prenons la route et arrivons devant L’Atabal. Comme la salle de concert n’est toujours pas ouverte, nous allons au bar. Nous croisons une première fois Clint (Jean Louis) et Jean Louis (du BSF-forum Black Sabbath) qui attendent devant la porte. Nous sommes rejoint par Patrick et Mégaptère. Lorsque la première partie commence son set, nous nous décidons quand même à abandonner le comptoir pour nous rendre dans la salle qui est remplie mais où l’on peut circuler assez aisément …
Contrairement à Mégaptère qui avait cherché à connaître la musique de Steelwing avant le concert, moi je la découvre … Elle est bien sympa et très ancrée dans les années 80. Les musiciens sont performants mais je n’aime pas trop la voix du chanteur, elle a un truc qui ne passe pas. Pendant que les roadies débarrassent le matos nous profitons pour nous rendre devant la scène. Je rejoins Jean Louis qui est au premier rang dans l’axe de la scène. Clint s’y trouve également, mais sur la droite (placement stratégique pour récupérer des médiators de Wolf Hoffmann…). Je lui fais signe et essaie de lui faire comprendre qu’il n’est pas nécessaire de venir 3 heures avant l’ouverture des portes pour se retrouver devant 🙂 . Je me trouve relativement bien placé pour prendre de bonnes photos. J’allume mon appareil pour les réglages et qu’est ce que je lis ?!?!
– « Carte mémoire absente, enregistrement impossible »
. M*rde alors!!! je n’ai plus qu’a compter sur les clichés des deux Jean Louis 🙂 .
Le concert commence par l’excellent « Teutonic Terror » extrait du dernier album en date. Alors que l’interprétation est nickel et que le son est énorme, j’ai du mal en ce début de concert, peut être le fait de voir Accept pour la première fois sans UDO. En fait c’est la première fois que je vois Accept tout court. Donc la raison évoquée n’est pas la bonne … bref passons … Les titres s’enchaînent assez rapidement. Il n’y a pas vraiment de temps mort. Mark Tornillo n’est pas très communicatif en ce début de concert mais souriant tout comme les autres membres du groupe. On voit que les musiciens prennent plaisir. L’ambiance dans le public est plutôt bonne, il répond aux sollicitations du chanteur (lorsqu’il y en a 🙂 ). Un public de connaisseurs qui chante les refrains sans se faire prier. Les titres comme « Up to The Limit », « Princess Of The Down », « Metal Heart » remportent un vif succès. Mark Tornillo assure bien et lorsqu’il est à la peine sur certains refrains, il tend le micro vers le public et le tour est joué. Il fait une chaleur pas possible (j’ai cru comprendre qu’il y avait un problème avec la ventilation). Heureusement que nous ne sommes pas serrés comme des sardines. Tout le monde ventile comme il peut c’est à dire en headbangant gentiment, mais comme les cheveux sont courts (ben oui le fan d’Accept vieillit), c’est complètement inefficace. On aura droit à un final de folie avec « Burning » placé juste avant le rappel composé de « Fast As A Shark », « Pandemic »
et « Balls To The Wall ».
Voilà, le concert se termine, tout le monde à l’air ravi. Une grande soirée de Heavy Metal. Une bonne claque qui fait du bien. Pour vraiment chipoter, je dirai que Mark est un peu juste sur « Burning »et « Fast As A Shark » mais rien de méchant.
Après cela , nous prenons tous la direction du bar sauf Clint qui rentre chez lui. Mégaptère viendra boire un dernier verre avant de partir. Les membres d’Accept viennent signer des autographes au stand merchandising. Nous allons discuter dehors un petit moment avant de se séparer …
Setlist :
Teutonic terror
Bucket ful lof hate
Starlight
Lovechild
Breaker
New world coming
Restless and wild
Son of a bitch
Demon’s night
Metal heart
Neon nights
Bulletproof
Losers and winers
Aiming high
Princess of the dawn
Up to the limit
No shelter
Burning
Fast as a shark
Pandemic
Balls to the wall