Nashville Pussy + Boneshaker – Billère (Ampli), le 6.02.2011.

Lorsque j’arrive chez Vomito, je le retrouve tout blanc de la tête au pied. Ce dimanche, il s’est improvisé en plâtrier. Il en met presque plus sur lui que dans les saignés , Bref passons … Après s’être fait une beauté, nous prenons la direction du célèbre karting de Briscous (qui se trouve en bordure de l’A64) où nous avons rendez vous avec Clint et Mégaptère. Ce dernier nous y attend déjà. vous vous demandez peut être tous c’est quoi ce pseudo : mégaptère » ?
Pour faire simple (la lecture de ce paragraphe n’est pas obligatoire 🙂 ) :

« Scientifiquement, le terme « baleine » désigne l’ordre des cétacés auquel appartiennent également les dauphins.
La baleine à bosse est un cétacé classé dans le sous-ordre des Mysticètes (« cétacés à fanons »). Elle fait partie de la famille des rorquals (balaenoptéridés), son nom scientifique est « Mégaptera novaeangliae ». On l’appelle aussi « mégaptère », « jubarte », ou « Humpback Whales » en anglais. Elle doit son nom de mégaptère à ses immenses nageoires pectorales très souples, et son nom de baleine à bosse à sa façon de sonder en faisant le « dos rond »bien visible en surface. (Voir classification des cétacés)

Rappelons que les cétacés sont des mammifères marins: ils ont le sang chaud, ils respirent de l’air et allaitent leurs petits. Ils sont divisés en deux sous-ordres: les Odontocètes (cétacés à dents —> 6 familles: physéteridés, ziphiidés, monodontidés, platanistidés, delphinidés, phocoenidés) qui comprennent plus de 65 espèces, et les Mysticètes (cétacés à fanons —> 3 familles: balaenidés, neobalaenidés, balaenoptéridés) représentées par 11 espèces. Les Odontocètes, parmi lesquels on trouve les dauphins, le cachalot, l’orque, possèdent une seule ouverture de respiration, tandis que les Mysticètes possèdent deux orifices de respiration (évents).
Le MEGAPTERE
Le mégaptère vit dans les océans et les mers du monde entier. Taille: 12 à 14 m pour les mâles, 15 à 16 m pour les femelles. Poids: 29 à 35 tonnes. Le nouveau-né mesure 4.5 m et pèse plus de 1 tonne. En Polynésie, on le rencontre souvent par petits groupes de 2 ou 3 individus.
Le mégaptère est le plus massif des rorquals. Il est facilement reconnaissable à son dos noir surmonté d’une petite nageoire dorsale basse et tronquée, à ses longues nageoires pectorales qui représentent le tiers de la longueur totale du corps (c’est beaucoup plus que chez n’importe quel autre cétacé), et à sa tête recouverte de nombreuses protubérances situées en avant des évents: il s’agit de follicules pileux (caractéristiques de l’espèce) comprenant un unique poil de 1 à 3 cm, situé en son centre, ayant peut-être une fonction sensorielle. La grande nageoire caudale sort complètement de l’eau lorsque l’animal sonde.Son bord de fuite est crénelé, le dessous est blanc couvert de tâches noires grâce auxquelles chaque individu peut être identifié. Il n’y a pas deux queues de mégaptère présentant des faces ventrales identiques. Les nageoires pectorales du mégaptère de l’Atlantique sont entièrement blanches, celles du mégaptère du Pacifique sont noires sur le dessus et blanches sur le dessous. Mais là aussi, il existe des exceptions parfaitement documentées. Ces immenses nageoires pourraient permettre une meilleure manoeuvrabilité ou, en raison d’une plus grande surface de contact, une meilleure régulation de la température interne chez ces animaux habitués aux grandes migrations.
Lorqu’il fait surface et qu’il respire, le mégaptère produit, par ses évents, un souffle bruyant et puissant, généralement bien visible, qui s’élève haut au dessus de l’océan (1,5 à 3 mètres). Il respire toutes les 10 à 20 minutes, mais lorsqu’il est immobile, endormi, l’apnée peut dépasser 40 minutes sans difficulté. Le baleineau respire plus fréquemment, toutes les 5 minutes environ. Il remonte souvent seul vers la surface, respire une dizaine de fois, avant de sonder pour retrouver sa mère. Le souffle est composé essentiellement d’air, mélangé avec un peu d’eau ou de vapeur d’eau et de mucus provenant des poumons de l’animal.
Le mégaptère dort. En Polynésie, il n’est pas rare d’observer les animaux immobiles à une vingtaine de mètres de profondeur, les yeux fermés. Parfois, les baleines remontent vers la surface, sans mouvement, et restent endormies la tête hors de l’eau, le corps à peine immergé, immobile.
Le mégaptère ne se nourrit que de krill et de petits poissons qui abondent dans les eaux froides des pôles et qu’il engouffre en grandes quantités. Il utilise parfois une technique de pêche dite du « filet de bulles »: plusieurs animaux nagent sous un banc de krill ou de poissons en soufflant de l’air par les évents pour former un mur de bulles atteignant 45 m de diamètre qui encercle les proies. Les animaux (parfois une douzaine!) remontent ensuite vers la surface, la gueule grande ouverte, pleine d’eau et de nourriture: L’eau est évacuée à travers les fanons (270 à 400 fanons) qui piègent les proies. Cette coopération est spectaculaire et témoigne d’une organisation sociale développée. On pense qu’une baleine à bosse ingurgite quotidiennement 3 à 4% de son poids. Les sillons qui s’étirent de la machoire inférieure jusqu’au nombril (16 à 20 sillons) permettent à la gueule de se dilater considérablement pour ingurgiter de grands volumes de nourriture.
Un grand migrateur! En hiver, le mégaptère parcourt des milliers de kilomètres (25 000 km par an?) et migre vers des eaux plus tempérées pour mettre bas et se reproduire. Pendant cette période qui dure environ 4 mois, il ne se nourrit pas. En Polynésie, les premières baleines à bosse, venues des régions antarctiques, sont aperçues fin juin, et les dernières (les mères avec les plus jeunes baleineaux) fin novembre, parfois décembre. Il est probable que les différents groupes de baleines suivent des voies de migration qui leur sont propres, et que toutes les baleines d’un groupe ne migrent pas chaque année. D’une manière générale, les mégaptères de l’hémisphère nord restent au nord, ceux du sud au sud, le franchissement de l’équateur restant toutefois possible mais, semble t’il, assez rare.
Une femelle donne naissance à un baleineau unique tous les 2 ou 3 ans après une gestation de 12 mois environ. Exclusivement nourri au lait de sa mère pendant 5 à 6 mois, il atteint sa maturité sexuelle en 3 à 5 ans (15 mois d’après certaines sources). Gavé de lait très riche, le baleineau grossit de plus de 60 kg par jour. Les liens affectifs entre le baleineau et sa mère sont trés forts: ils peuvent se prolonger jusqu’à la naissance suivante.
Le mégaptère se donne volontiers en spectacle, il manifeste joyeusement sa présence par une succession d’acrobaties et se laisse facilement observer. Il peut sauter, frapper la surface de l’eau de ses nageoires caudale ou pectorales, se laisser flotter sur le dos en exposant son ventre blanc, s’approcher des nageurs… Toutes ces manifestations ont probablement des significations sociales, mais les explications données par les uns et les autres sont toutes aussi diverses et variées: parades nuptiales? Moyen de communication? Technique pour déloger les parasites? Démonstration de force ou de défi? Jeux? Tout ça à la fois???.
C’est aussi un grand chanteur: il peut émettre, pendant des heures, de véritables et émouvantes mélodies. Le chant de la baleine à bosse est un des plus complexes du règne animal. Il semble que chaque population de baleines ait un répertoire spécifique qui évolue d’années en années. Certains chercheurs étudient les caractéristiques de ces mélodies, mais personne ne sait ce qu’elles signifient exactement. Seul le mâle chante, et, lorsqu’il le fait, il est toujours seul, immergé entre 10 et 20 mètres de profondeur, immobile, incliné, la tête vers le bas. Cette position est constante. Le chant est provoqué par la vibration d’un organe, vibration qui est parfaitement entendue et ressentie par les nageurs, et parfois par les marins à travers la coque de leur bateau: sans doute s’agit’il du « chant des sirènes »!
La baleine à bosse nage à une vitesse qui ne dépasse pas les 15 km/h. Elle sonde de 3 à 9 minutes (parfois jusqu’à 45 minutes), puis souffle 4 à 8 fois. Elle peut parfois rester longtemps en surface ou à très faible profondeur. Pour sonder, la baleine arque fortement son dos, dessinant une « bosse » (d’où son nom) et lève sa nageoire caudale hors de l’eau.
Les effectifs de baleines à bosse semblent se reconstituer plus facilement que ceux des autres grandes baleines. On estime le nombre de mégaptères à environ 35 000 individus, répartie en 4 populations distinctes dans l’hémisphère nord (11 600 dans l’Atlantique nord, 7 000 dans le Pacifique nord) et 7 dans l’hémisphère sud (au moins 17 000 dans le Pacifique sud). »
(source: baleinomane.net )

Nous attendons Clint …Puis nous attendons toujours Clint, mais qu’est ce qu’il fout??
Je l’appelle :
– Alors t’es où ?? (en fait je ne lui ai pas parlé comme ça mais c’est pour rester poli 🙂 ).
Il me répond par une autre question :
– C’est à la sortie 4 ou 5 de l’autoroute.
Je lui réponds
– C’est la 4.
– Ah, eh bien … je l’ai déjà passé depuis un moment …
– Bon ben tant pis, on se retrouve sur le parking à la sortie de l’autoroute.
Manque de peau, on a pas précisé laquelle . Du coup Clint nous attend à la sortie 9 alors que nous, sous sortons à la 10 😉 . et on s’attend … re téléphone :
– T’es où ??
– Sur le parking.
– Nous aussi.
– Mais je ne vous vois pas.
– On est garé derrière un grand bus blanc.
– Quel bus, il n’y en a pas.
– Mais à quelle sortie es tu ?
– 9
– Merde, nous on est à la 10 …
On se retrouvera à la salle mais avant cela nous allons boire un petit coup chez Vomito (eh oui, il a deux chez lui).
Nous entrons dans la salle. Boneshaker a déjà commencé son set. et là … je me fais pas chier, je recopie une partie de la chronique du concert de l’année dernière de Boneshaker / Paul Di’Anno au même endroit.
« Pour faire une présentation grossière du groupe palois, je dirai que leur musique est influencé par des groupes tels que Motorhead, AC/DC, MC5 ou encore Nashville Pussy. D’ailleurs le nom de Boneshaker est tiré du DVD de Motorhead « 25 & Alive: Boneshaker ». Sa musique sent la poussière, la sueur et l’huile de moteur … Le groupe joue donc à domicile et n’a aucune difficulté à convaincre le public. Il faut noter que c’était le premier concert du groupe avec son nouveau chanteur. Ce dernier assure le show et donne l’impression de faire partie du groupe depuis des lustres. Le concert se terminera au bout de 40 minutes par une reprise des Tatts « Nice Boys Don’t Play Rock ‘N’ Roll ». « .

Bon je rectifie le chanteur assure toujours (ainsi que tous les autres membres) mais maintenant cela plus d’un an qu’il fait partie du groupe 🙂 .

Après une demi heure d’attente, Nashville Pussy débarque sur scène.
Que dire d’un concert de Nashville Pussy ??
Je suis bien emmerdé : je pensais avoir fait une chronique du concert de l’année dernière à Bordeaux et bien non … donc Nashville s’est de l’énergie pure, de la sueur et du rock ‘n’ rock bien gras. Ruyter Suys est toujours à fond, c’est Angus Young au féminin. Le groupe envoie la purée même si les membres semblent fatigués (ils étaient à Saint Malo la veille, cela fait une sacrée distance à parcourir d’un coup). Et comme ils doivent être à Barcelone le lendemain .. Cela ne traîne pas, les titres s’enchaînent à la vitesse de la lumière, très peu de discours… Les musiciens gardent le sourire tout le long du concert. seul le bûcheron derrière ses fûts fait la gueule 🙂 . L’Ampli est une petite salle d’une capacité de 300 personnes, donc le jeu de lumière est des plus simples. Le son est très bon. L’ambiance est bon enfant. Clint, qui est au premier rang, a failli se manger les tiags de Ruyter. Bref tout le monde prend son pied et le concert se termine par un « Go Motherfucker Go » des familles. Voilà c’est fini. Nous irons au bar de la salle pour se désaltérer. Nous déposons plus tard Vomito chez lui et rentrons chez nous.

Edit: en fait si… j’avais fait un CR du concert de l’année dernière 🙂