Rock Fest Barcelona 2019, du 4 au 7 juillet 2019 (partie 4)

Dimanche 7 juillet, quatrième et dernier jour…

Mission de la matinée: amener la voiture dans un parking proche du festival avant qu’il n’y ait plus de place et revenir en métro… En effet l’horaire de fermeture du métro correspond à peut prêt à celui du début du concert de Def Leppard… Opération qui nous prendra environ deux heures de temps… De retour à l’hôtel nous prenons un bon repas. Même si le programme de la journée est plutôt alléchant, la chaleur à l’extérieur refroidit mes ardeurs . Du coup, tant pis pour Helix que j’aurai bien voulu revoir. Donc au programme: sieste et finale de la coupe du monde féminine 😆 .

Après cela nous retournons au festival sous une chaleur tropicale… Nous arrivons alors que Dream Theater est sur scène… Pas grand chose à dire à part que je n’aime toujours pas la musique du groupe 😆 … Je préfère encore assister à un concert de Venom si j’avais le choix 😆 …

Il fait vraiment chaud, il n’y a pas de soleil et quelques éclairs apparaissent…

Alors que Dee Snider monte sur scène, le temps se gâte sérieusement, la pluie fait son apparition, une bonne pluie qui mouille bien 😆 . Il y a pas mal d’éclairs… pourvu que la foudre ne tombe pas 😆 … Le set débute par le rapide « Lies Are A Business » suivi de « Tomorrow’s No Concern », deux extraits du dernier (et réussi) album « For the Love of Metal ». Accompagné par un jeune groupe, Dee Snider propose un set très solide constitué de titres de Twisted Sisters et uniquement ceux de son dernier album. Et vu que le temps ne se calme pas vraiment, Dee vient prendre la sauce sur le devant de la scène. Le chanteur fidèle a son image, et malgré ses 64 ans, délivre une performance très énergique émaillée de quelques petits discours dont il a le secret. Bien évidemment, on aura droit à une version allongée de « We’re Not Gonna Take It » suivi de sa version espagnole « Huevos Con Aceite y Limón’ ».  « Nous allons là chanter car Joe Elliott et aucuns des membres de Def Leppard ne la connaissent… » 😆 . Le concert se termine par une agréable surprise: une très bonne reprise de « Highway To Hell  » chantée en cœur par tout le public. Voilà c’était la cinquième venue (dont trois avec Twisted Sister) du chanteur au festival qui ne compte que six éditions…. C’est dire la popularité du monsieur en Catalogne…

Lies Are a Business
Tomorrow’s No Concern
You Can’t Stop Rock ‘n’ Roll (Twisted Sister song)
American Made
Under the Blade (Twisted Sister song)
Become the Storm
We’re Not Gonna Take It (Twisted Sister song) (+ ‘Huevos Con Aceite Y Limón’.  » Spanish version)
For the Love of Metal
Burn in Hell (Twisted Sister song)
I Wanna Rock (Twisted Sister song)
Highway to Hell (AC/DC cover)

La pluie s’arrête de tomber 😆 . C’est bientôt le tour de Europe.

Contrairement à l’édition 2017 du fest, où j’avais suivi le concert des suédois de loin, histoire d’être bien placé pour le concert d’Aerosmith, ce coup ci je me trouve pas trop loin de la scène face à John Norum… Le concert débute par « Walk The Earth » extrait de l’excellent dernier album. Et je ferai le même reproche qu’en 2015 avec « War Of King », le titre est excellent mais pas pour débuter un concert. J’aurai préféré entendre un « GTO » ou encore un « Whenever You’re Ready » avec un rythme plus enlevé… Ce n’est que mon avis. Le groupe enchaîne avec « The Siège » toujours extrait du même album. Histoire de réveiller ceux qui ne connaissent que le répertoire des années 80s (et visiblement ils sont encore nombreux), les suédois entament « Rock The Night » qui fera chanter la foule puis suit le titre le plus « speed » du concert, l’excellent « Scream Of Anger ». Joey est en voix et se démène comme un beau diable de… 56 ans 😆 . Par contre je ne parle pas des autres musiciens qui sont statiques…  ce n’est pas vraiment nouveau mais c’est dommage. Musicalement, il n’y a rien à dire, l’interprétation est millimétrée. C’est pro de chez pro. Est ce qu’il en peut être autrement d’un groupe dont le line up est stable depuis belles lurettes et tout compte fait est le même que celui de 1984… Même si le répertoire des années glorieuses prend le pas sur celui plus récent, la setlist est plutôt bien équilibrée pour un concert d’à peine 1h00 (même si pour moi il y a quelques manques 😆 ). Une grosse majorité du public réserve un accueil plus que chaleureux et est ravie du spectacle proposé. L’ambiance est très bonne enfant et forcement tout le monde se met à sauter pour « The Final Coutdown ». Et on se retrouve obliger de suivre le mouvement sans quoi on risque l’accident d’un coude, d’une épaule ou encore d’un bras qui atterrit sur la gueule 😆 …

En tout cas, les suédois remporte un gros succès…

Walk The Earth
The Siege
Rock The Night
Scream Of Anger
Last Look At Eden
Ready Or Not
War Of Kings
Carrie
Nothin’ To Ya
Superstitious
Cherokee
The Final Countdown

A peine terminé, je contourne toute la foule pour assister au concert de Def Leppard sans oublier de passer par la case bière..

A vrai dire, je n’attendais rien du concert de Def Leppard. Faut dire que pour moi, seuls les 4 premiers albums comptent vraiment (et pour être plus précis, je dirai surtout les 3 premiers 😆 ). La dernière fois que j’ai vu les britanniques sur scène , c’était en 2013 à San Sebastian, avec l’interprétation de l’album « Hysteria » dans son intégralité. Ce concert ne m’avait pas convaincu de l’intérêt de jouer ce disque (pourtant fort sympathique à écouter chez soit) en entier sur scène. J’ai même trouvé cela limite chiant. Alors là… qu’en serait il avec une setlist « normale » ?

Eh bien, autant tuer le suspens tout de suite. Même si ce n’était pas l’extase, c’était nettement mieux et je dirai même que c’était sympa 😆 . Cela commence bien avec « Rocket », « Animal » et « Let It Go ». Le son est nickel, clair, net, aucune saturation, aucun grésillement… rien. Tous les instruments sont mis en valeur même si la basse est un poil trop présente. Le jeux de scène est soigné et je n’ai pas trouvé beaucoup (rien 😆 ) d’évolution par rapport à celui de 2013… Joe Elliot assure le chant comme il faut, agressif juste ce qu’il faut pour les titres les plus « virulents » interprétés ce soir. Il faudra attendre la quatrième chanson pour avoir la première ballade « When Love And Hate Collide  »  … Eh Oh!!! on est à Barcelone ici… au Rock Fest! C’est pas Las Vegas ici 😆 . Après « Armageddon It », je décroche un peu avec l’alternance de ballades et de titres que je ne connais pas… Paradoxalement , c’est avec une autre ballade, le superbe « Bringin’ On The Heartbreak », que le groupe me sort de ma torpeur. « Switch 625 » est là pour me rappeler au combien j’ai adoré les débuts des britanniques et que « High And Dry » reste le sommet de leur carrière. (cela n’engage que moi 😆 )… La fin du concert est plaisant avec que des gros hits du groupe. A la limite j’aurai trouvé le concert vraiment excellent que s’il n’avait duré qu’un peu plus d’une heure… Tout comme pour Scorpions, il faut supprimer ce ventre mou en plein milieu du concert 😆 .

J’exagère un peu mais dans l’ensemble je dois bien avouer que j’ai bien apprécié ce concert…

Voilà le festival se termine pour nous sur une bonne note. Il est temps de récupérer la voiture pour rentrer à l’hôtel.

Rocket
Animal
Let It Go
When Love And Hate Collide
Let’s Get Rocked
Armageddon It
Rock On
Two Steps Behind
Man Enough
Love Bites
Bringin’ On The Heartbreak
Switch 625
Hysteria
Pour Some Sugar On Me

Rock Of Ages
Photograph

Et comme il était écrit qu’il ne se passerait pas un jour sans encombre lors de ce périple.
Nous découvrons qu’il fait bien chaud dans nos chambres à notre retour… la clim ne fonctionnant plus 😆 …