Arrivés à Bilbao, nous posons nos affaires à l’hôtel qui se trouve dans le district Abando, un quartier très vivant situé non loin de la vieille ville, des musées (Guggenheim en tête) et de la plupart des « sites touristiques », un quartier farci de bar à Pintxos et de commerces. Du coup avant de nous rendre à la salle BBK où a lieu le concert de ce soir, nous partons déguster quelques mets locaux…
Sur la principale avenue de la ville, La Gran Vía de Don Diego López de Haro, large de 50 mètres et longue de 1,5 kilomètres, nous découvrons les illuminations de noël. Tout est bleu à part le bâtiment « El Corte Inglés » qui fait mal aux yeux avec sa façade blanche…
Nous entrons dans la salle BBK (rien que le hall d’entrée… ça calme) et découvrons un théâtre vraiment classe, tout blanc à l’intérieur. La scène est spacieuse et très bien équipée, le balcon est fermé ce soir et il n’y a que des places assises. Lorsque qu’il y a plus de monde, un système automatisé permet de mettre toutes les rangées de sièges sous la scène mais ce ne sera pas le cas ce soir. Nous nous installons donc aux numéros indiqués sur les billets… A la limite on se demande même si on ne s’est pas trompé de salle ou de jour 😆
La salle se remplie correctement et les lumières s’éteignent, un message vocal demande gentiment aux spectateurs de ne pas filmer ni de photographier le spectacle.. Les consignes sont respectées sauf pour le rappel où tout le monde se lâche un peu et du coup moi aussi je prends quelques photos sur les deux derniers titres 😆 …
Donc nous sommes bien assis jusqu’au moment où Jackie Chambers, première à entrer sur scène, demande au public de se lever… Kim McAuliffe en fait de même et… tout le monde se lève pour Girlschool…
Ah oui!!! Il n’y a pas de première partie ce soir… Le concert débute par « Demolition Boys » très énergique. Les filles paraissent en meilleure forme, moins fatiguées qu’en 2016, lors de leur dernier passage à Bilbao (en première partie de Saxon). Elles enchaînent les titres très rapidement. L’ambiance dans le public est plutôt calme et très polie… Les chansons sont saluées par des applaudissements nourris mais pas de hurlements…. Cela doit être l’endroit qui fait ça et aussi le manque de boissons dans la salle 😆 . Ambiance particulière mais sympathique quand même. Le premier discours de Kim McAuliffe survient au moment de présenter le titre « I Spy » avec un hommage à Ronnie James Dio. Le son est vraiment bon, pas trop fort, juste ce qu’il faut. Les Lights sont soignées même si le fond de scène reste un peu obscur. Denise Dufort, cachée derrière sa batterie, cogne sévère 😆 . Enid et Kim se partagent le chant et sont souvent soutenues par Jackie qui assure les chœurs plus qu’à l’accoutumé… Un deuxième speech de Kim dédié ce qui coup ci à Lemmy juste avant le titre « Take It Like A Band ». Les filles boivent à sa santé et… elles tournent à l’eau sur scène… Les classiques défilent et les filles quittent la scène après un « Emergency » rageur…
Elles reviennent pour un rappel constitué de « Tonight « , titre paru sur la face B du single » Hit and Run » puis ré enregistré en 2015 pour figurer sur l’album » Guilty as Sin », et de la reprise « Tush » de ZZ Top.
Voilà c’est terminé. Après avoir salué le public sous les applaudissements, tout le monde quitte la salle comme si l’on ressortait d’une séance de cinéma 😆 .
Au total, environ une heure et dix minutes de concert au cours desquelles Girlschool a proposé un mélange de rock survitaminé, de punk et une bonne dose de Heavy Metal… On aurait bien pris 30 minutes de plus… Comme diraient les météorologues : « Un épisode bref mais intense »…
Nous rentons à l’hôtel et profiteront du weekend pour faire les touristes avant le concert de Nightwish, dimanche soir (le 2 décembre)…
Demolition Boys
C’Mon Let’s Go
The Hunter
Hit And
Run
I Spy
Come The Revolution
Take It Like A Band
Never
Say Never
Screaming Blue Murder
Future Flash
Kick It
Down
Watch Your Step
Take It All Away
Yeah Right
Race
With The Devil
Emergency
Rappels :
Tonight
Tush