Judas Priest + Blind Guardian + UDO – San Sebastian (Velódromo de Anoeta), le 20.05.2012

Après s’être retrouver chez Vomito qui nous accueille comme d’hab’ avec une mousse. Nous prenons la route sous une pluie battante. Ce soir le concert a lieu au Velodromo de Anoeta de San Sebastian.
Lorsque nous arrivons devant l’immense bâtisse, les portes viennent juste d’être ouvertes (il est un peu plus de 18H00)… Je ne vous cache pas le plaisir de revenir en ces lieux où tant de concerts mythiques sont gravés dans nos mémoires… Tous les plus grands noms du rock y sont passés. Vomito et Lecalpat se remémorent certains concerts (il faut qu’ils ne sont pas revenus dans cette salle depuis la fin des années 80). En ce qui concerne Mégaptère et moi, notre dernier concert en ces lieux remonte à 2009 et c’était déjà pour Judas Priest accompagné de Testament et de Megadeth… Première chose que nous faisons est un arrêt au stand buvette, au menu bières et tapas. P*tain que ça fait du bien. Nous nous décidons d’entrer dans la fosse, il n’y a pas encore grand monde, ils sont tous dans aux bars du vélodrome ou dans les pubs avoisinants la salle (et il y en a, vont pas mourir de soif, c’est moi qui vous le dit 🙂 ). D’ailleurs nos verres sont vides, nous allons rechercher d’autres bières…
Il est 19h00 pétante lorsque que UDO monte sur scène et il fait encore jour dans la salle.
Que dire d’un concert de UDO qui n’a déjà été dit ??? ben rien 🙂 , UDO fait du UDO, c’est basique, carré et direct. Aucune finesse. Le bonhomme ne change pas après toutes ces années…
On notera une coupure de lumière pendant le show et quelques problèmes techniques rencontrés par Igor Gianola (guitare) et évidemment les titres d’Accept remportent un franc succès … Sinon à part ça : rien et tant mieux.
Un seul regret : c’était trop court, seulement 45 minutes…

Setlist :

Rev-Raptor
Animal House
Leatherhead
Vendetta
Princess of the Dawn
Man and Machine
Metal Heart
Balls to the Wall
Fast as a Shark

Après cette excellente entrée, nous allons vidanger puis nous ravitailler en mousses avant de revenir illico dans la fosse où nous nous retrouvons à peu près au même endroit que pour UDO.
Lorsque Blind Guardian monte sur scène, la salle est convenablement remplie. Quand je vois le nom de Blind Guardian sur une affiche, cela me laisse toujours perplexe : autant sur disque leur musique passe très bien, autant sur scène j’ai toujours quelques craintes car le groupe ne fait que reproduire à la note près les titres des disques. Aucune, improvisation, les musiciens sont toujours concentrés sur leurs instruments (trop pour moi). C’est clair qu’il y a pas le moindre pain dans leur interprétation mais il manque quelques chose… quelque chose comme le charisme… En fait, les seules variantes dans les concerts de BL, ce sont les setlists et le public…
Bref ce soir, je me serai fait chier pendant une bonne demi heure. Un début de concert poussif, mou et un public pas encore acquis à sa cause. Mais la seconde moitié du show sera autrement, le groupe attaque des chansons plus anciennes et plus connues aussi 🙂 . « Majesty », « Lost in the Twilight Hall » et « Valhalla » remportent un franc succès, le public s’en donne à cœur joie. Il en sera de même avec l’excellent « Imaginations From The Other Side  » et le fameux « The Bard’s Song: (in the Forest) » où la salle chantera entièrement la chanson.
Blind Guardian finira son concert au bout d’ 1H15 avec l’incontournable « Mirror Mirror « . Ouf…

Pendant que l’équipe des Judas prépare la scène et que bon nombre de personnes prennent la direction des bars, nous profitons pour avancer d’une bonne quinzaine de mètres… Alors que l’heure approche, la foule se fait de plus en plus compacte.
A y est, on entend le « War Pigs » des Black Sabbath, les lumières de la salle s’éteignent, « Battle Hymn »retentit et le rideau tombe sur les premières notes de « Rapid Fire ». La scène est quasi identique à celle de l’année dernière à Bilbao, le son est à la fois puissant et clair.. Les lights sont superbes. Bon, je ne fais pas une chronique titre par titre (suffit de lire la setlist), je vais juste dire les différences avec les précedents concerts de Judas auxquels j’ai assisté ces derniers temps (depuis 2008, c’est mon cinquième JP)… Autant en 2008 et 2009, j’avais trouvé les concerts limites (pour ne pas dire autre chose) à cause d’un Rob peu concerné ou en petite forme, autant l’année dernière j’avais vraiment apprécié le show de Bilbao avec Rob plus en voix et communiquant avec le public, bref en meilleur forme. Mais que dire du concert d’hier, eh bien c’était Bilbao multiplié par 10. Le nouveau grateux s’en sort de fort belle manière et exécute avec facilité une très grande partie des solos. Je n’ai jamais vu Rob aussi bavard (même en espagnol, bon surtout pour dire gracias, puta madre 🙂  etc). Il nous refais l’histoire du heavy metal en parlant/rendant hommage aux groupes tels que Scorpions, Maiden, Saxon, Motorhead pour ne citer qu’eux, il nous parlera du Pays Basque, qu’on a beaucoup de chance de vivre dans ce pays si joli (en fait le plus joli 🙂 )… Bref tout le monde était beau et gentil 🙂 … En plus Rob assure vraiment le chant, mieux que l’année dernière, ce coup ci aucun problème par exemple avec « The Sentinel et « Painkiller » est passé comme une lettre à la poste, j’ai même apprécié ce titre que d’ordinaire je n’aime pas, c’est dire. Et l’ambiance du vélodrome, je ne vous en parle même pas, ceux qui connaissent, savent de quoi je parle… J’ai vu de très grands concerts dans cet endroit et ce soir, c’en fut un aussi…

Voilà après les 2h15 de show du grand Judas, nous ressortons de la salle ravis de notre soirée…

Setlist :
War Pigs (Black Sabbath)

Battle Hymn
Rapid Fire
Metal Gods
Heading Out The Highway
Judas Rising
Starbreaker
Victim of Changes
Never Satisfied
Diamonds &
Rust
Prophecy
Night Crawler
Turbo Lover
Beyond The Realms of Death
The Sentinel
Blood Red Skies
The Green Manalishi
Breaking The Law
Painkiller
Electric Eye

Hell Bent for Leather
You’ve Got Another Thing Comin’
Living After Midnight