Il est 17h00 lorsque nous arrivons au Parking sous terrain du BEC de Barakaldo. Cet immense édifice ferait passé le POPB pour un simple wc de jardin 🙂 Pour imaginer le truc, la superficie du bâtiment est de plus de 150 000m2, celle du Stade de France : 36 000m2. La Bizkaia Arena pouvant accueillir 18 000 personnes n’occupe qu’une « petite » partie du bâtiment. Par un tour de magie, nous nous retrouvons à l’intérieur du BEC alors que la file d’attente est à l’extérieure 🙂 .
Comme nous avons soif et qu’il n’y a rien d’ouvert dans le couloir centrale, nous ressortons du BEC sous les yeux des fans (environ 200/300) qui attendent depuis … je ne sais pas… mais nous partons vers la ruelle en face où le plus gros de l’attroupement squatte les bars … Vomito, Mégaptère, Pat et moi prenons une première tournée de houblon. Nous serons rejoins par Loïc et Sonia puis par Lecalpat.
Nous entrons dans la salle, faisons un tour, repairons le bar, faisons une cagnotte, Pat est désigné trésorier (mais on le surveille quand même, il serait embêtant de le perdre durant la soirée 🙂 ) puis commandons une tournée avant de se diriger vers la fosse.
Il est 19H15 pétante lorsque l’intro assez lugubre résonne dans la salle., Saxon monte sur scène et attaque son set par « Hammer Of The God » extrait du dernier album en date. De suite le ton est donné, les membres du groupe ne sont pas là pour faire de la figuration et enchaînent par « Heavy Metal thunder » puis « Never Surrender ». Le son est très bon, et la prestation du groupe frise la perfection.
Le concert ressemble à ceux de la dernière tournée, Biff est impérial, sa voix ne présente pas de défaillance. Nibbs Carter n’a toujours pas de problème aux cervicales, ce bassiste est fou. Petite nouveauté : Nigel Glockler exécutera un « véritable » solo de batterie à la fin de « Demon Sweeney Todd ». Quant à la paire Paul Quinn et Doug Scarratt, elle est toujours aussi efficace. Autre surprise, l’apparition de « Chasing The Bullet »dans la setlist en lieu et place de « When Domsday Comes ».
Ce titre est vraiment taillé pour la scène. Très bon point. L’excellent « Call To Arms » calme un peu le jeu et ainsi permet aux fans de reprendre leur souffle. La seconde moitié du set sera exclusivement composé de classiques et Saxon remporte un franc succès.
Setlist :
Hammer of the Gods
Heavy Metal Thunder
Never Surrender
Chasing the Bullet
Motorcycle Man
Back in ’79
Demon Sweeney Todd
Call to Arms
And the Bands Played On
Crusader
Denim and Leather
Princess of the Night
Wheels of Steel
Après ce premier concert nous nous ruons vers le bar…
Nous sommes donc au bar et la discussion commence, les premières impressions, de heavy en général. Vomito nous sortira quelques blagues…
On rentre à nouveau dans la fosse, on se retrouve presque au même endroit, légèrement décalé sur la gauche.
Les membres de Motorhead montent sur scène, Megaptère décide de s’avancer un peu plus…
Pas de surprise, Motorhead fait du motorhead., Toujours la même intro : Bonsoir à tous, nous sommes Motorhead (cela fait beaucoup de Motorhead en deux lignes 🙂 ) et nous jouons du Rock ‘n’ Roll… Et vlan « Iron Fist » dans la gueule. Le son est bon, pas trop fort, le jeu de lumières sympa mais pas idéal pour faire des photos, tout comme pour Saxon. J’avais pris mon appareil mais sans vraiment de motivation et à la distance où l’on se trouvait, je ne pouvais pas faire de miracle. Bref je prends quelques clichés pendant les deux/trois premiers titres puis range mon appareil et c’est parti pour 1H00 d’heabanging. Le public est toujours à fond. Bref, c’est bon mais il y a un petit truc, on a l’impression que le trio joue la montre, les titres ne s’enchaînent pas rapidement, Lemmy et Phil parlant beaucoup trop… Ce qui fait retomber la pression entre les chansons. On aura droit au solo de Mikkey Dee. Il en met plein la vue mais j’ai quand même trouvé un peu long…. Avec le final, composé de quatre classiques « Going to Brazil », « Killed by Death », « Ace of Spades » et « Overkill », c’est un tout autre concert, il n’ y a plus de répit, le volume sonore augmente d’un coup. Je pleins ceux qui étaient sans protection auditive…
Pour résumer, j’ai trouvé très bien à part ces « blancs » entre les chansons. Mégaptère nous retrouvera au bar, il connaît les points de chutes. Il n’avait pas l’air si enchanté que cela, il parait que le son n’était pas extra devant…
A ce stade de la soirée, nous avons vu deux très bons concerts et nous n’avons toujours pas perdu notre trésorier Pat et c’est quand même le plus important.
Setlist :
Iron Fist
Stay Clean
Get Back In Line
Metropolis
Over the Top
One Night Stand
The Chase Is Better Than the Catch
The Thousand Names of God (Mike Dee Drum Solo)
I Know How to Die
In the Name of Tragedy
Going to Brazil
Killed by Death
Ace of Spades
Overkill
De retour dans la fosse, nous nous plaçons pile dans l’axe de la scène, la vue est bonne, il n’y a pas de géant devant nous. Lorsque War Pigs du Sab retentit dans la salle, celle ci se remplir à grande vitesse… A croire que tout le monde connaît le show dans les moindres détails…
Les lumières s’éteignent , on ne voit que le rideau éclairé de lumières rouges. « Battle Hymn » annonce le début des hostilités. Alors que les premières notes de « Rapid Fire » se font entendre, le rideau tombe sous un déluge de lumières. Il faut dire que Judas Priest a mis le paquet sur cette tournée. « Metal Gods » met tout le monde d’accord, le son est très bon, et Rob chante « nettement » mieux que par le passé (entendez par là depuis son retour dans le groupe). Et le petit nouveau s’en sort fort bien et tire son épingle du jeu. Rob fait les 400 pas et communique bien avec le public. C’est un vrai plus par rapport aux campagnes 2008/2009. Rob est métamorphosé… certes, il ne court pas mais il ne reste pas non plus plié en deux, le trois quart d’un concert… on aura droit à une belle version de « Diamonds & Rust » et un excellent « Turbo lover » repris à plein poumon par la foule. Le concert se passe sans accros jusqu’à « The Sentinel »: C’est un gros massacre, c’est complètement faux bref à ch*er. Sur « Breaking The Law », Rob ne fera pas l’effort de chanter une parole de cette chanson laissant la foule chanter à sa place. Je trouve cela un peu limite, il aurait pu chanter au moins sur le premier couplet puis laisser le reste … c’est au tour de « Painkiller » et là surprise, je reconnais ce titre et il y a un net progrès… Manque de pot, je n’aime toujours pas cette chanson … alors qu’il l’a chante juste ou faux, je m’en fous…
Les membres quittent la scène sous l’ovation du public. C’est l’heure des rappels, il y en aura trois (comme sur les autres dates espagnoles). Le concert se termine par « Living after Midnight » repris en coeur par la salle.
C’est fois, c’est terminé, le groupe salue le public, Glenn descendra de la scène pour serrer des mains aux premiers rangs et distribuer des médiators….
On retourne au bar pour boire un dernier verre et dilapider notre cagnotte avant de rentrer.
Pour résumer, ce fut trois bons concerts même si Motorhead a joué la montre, même si Rob a massacré « THe Sentinel » et qu’il n’a pas chanter sur « Breaking The Law » et qu’il y avait quelques blancs entre les titres de Judas…
Après les avis divergent, il suffit d’aller sur les forums espagnols (cela va de mauvais, ils peuvent prendre leur retraite à fabuleux, concert de l’année)… Même au sein de notre groupe : Par exemple, moi qui n’ai pas vu Judas à la grande époque en concert, si je me base sur les dernières tournées, il n’y a pas photos, c’est le meilleur concert. Par contre Vomito et LecalPat n’ont pas du tout aimé. Il faut dire que leur dernier concert de JP remontait à la tournée Painkilller…
Setlist:
Intro
(Intro: Battle Hymn)
Rapid Fire
Metal Gods
Heading Out to the Highway
Judas Rising
Starbreaker
Victim of Changes
Never Satisfied
Diamonds &
Rust
(Joan Baez cover)
Prophecy
Night Crawler
Turbo Lover
Beyond the Realms of Death
The Sentinel
Blood Red Skies
The Green Manalishi (With the Two Pronged Crown)
(Fleetwood Mac cover)
Breaking The Law (The Crowd Singing)
Painkiller (Drum Solo at start)
Encore:
The Hellion/ Electric Eye
Encore 2:
Hell Bent for Leather
You’ve Got Another Thing Comin’
Encore 3:
Living After Midnight