C’est avec un peu plus d’une heure d’avance que nous arrivons devant le Kafe Antsokia. Comme son nom ne l’indique pas cette salle est un vieux théâtre (avec un grand balcon) situé en plein centre ville. Les jours où il n’y a pas de concerts, il se transforme en une grande salle de resto. Sa particularité est qu’il y a des marches tout le long de la scène pour y accéder, il y a pas de barrière de sécurité. Donc ceux qui sont devant posent leurs affaires sur les marches, les photographes s’assoient à côté… Très particulier comme endroit, je n’ai jamais vu de bousculade… il y a quand même un risque de se péter la gueule sur les marches 🙂 . Pour accéder au balcon, il faut carrément passer par le côté de la scène mais ce soir, il sera fermé.
Voilà pour les présentations de la salle.
Donc comme on a une heure à tuer et qu’il ne manque pas de bars autour, nous allons boire un coup et manger un plato combinado (Frites, lomo, piquillos, et œufs frits). Pour ceux qui ne savent pas ce qu’est le lomo : c’est une charcuterie réalisée à partir du filet mignon de porc mariné. Il ne contient presque pas de graisse.
Il est cool mon CR , non ??? 🙂 Après cela nous nous dirigeons vers la salle qui a ouvert ses portes. Nous entrons et allons devant la scène. Nous ne sommes pas encore nombreux mais lorsque BC Bombs monte sur scène une demie heure plus tard, la salle s’est correctement remplie. Je ne connaissais pas du tout BC Bombs qui est pourtant un groupe local et qui a déjà à son actif trois albums. Il évolue dans un rock très influencé par Backyard Babies, Ramones, AC/DC ou encore Motörhead… D’entrée de jeu, les basques envoient la purée, quatre titres enchaînés à grande vitesse sans prendre la moindre pause, pas un blanc, rien. Il faut attendre 15 minutes pour que les membres reprennent leur souffle. Apparemment il y a des connaisseurs dans la foule vu la réaction de certains. La salle est désormais bien pleine. Il commence à faire chaud. Et hop c’est reparti pour cinq titres mais c’est un peu plus varié, moins speed qu’au début. Le guitariste se lâche et s’essaye à quelques acrobaties guitaristiques (avec les dents, derrière le dos etc…). 9 titres en une demi-heure, la messe est dite, le groupe repart sous l’ovation du public. J’ai trouvé bien sympa même si c’était un poil répétitif au début. En tout cas, cela colle bien avec la tête d’affiche de ce soir.
Il est 22h30 lorsque les chattes de Nashville débarquent sur scène.
Premières choses que l’on remarque, c’est que le groupe a investi dans un backdrop et certains membres ont pris de la bidoche 🙂 … Bon comment dire… Blaine ne ressemble toujours à rien mais assure parfaitement son rôle de frontman. Ruyter est toujours aussi survoltée, une véritable pile cette femme. Le batteur est un bûcheron de premier ordre. Aucune finesse dans son jeu et sûrement qu’on ne lui en demande pas 🙂 … Pour ce qui est de la petite dernière arrivée, Bonnie est nettement plus à l’aise qu’en 2012. Elle se démène et ne reste plus comme avant au fond de la scène devant son ampli. Elle prend régulièrement la parole entre les titres et communique très facilement avec les fans. Normal pour une colombienne de parler l’espagnol 🙂 . Donc le groupe envoie le steak, c’est plein d’énergie. Le son est nickel chrome et les lights soignées, sur certaines couleurs, le backdrop en jette. Le groupe entame son set par un « Keep On Fuckin » qui est de retour sur la setlist. Nashville Pussy n’avait plus interprété ce titre sur les deux dernières tournées, du moins sur les dates auxquelles j’ai assisté. Je ne vais pas faire un CR détaillé du concert car en fait, il y peu de variantes d’un concert à l’autre… Ah oui, Blaine se cassera la gueule sur scène, le micro dans le public et lui sur cul, forcement, il en rajoutera et se fera aider par un roadies pour se relever. On aura droit à seulement trois titres du nouvel album, ce que je trouve assez peu et regrette que le concert ne dure pas un peu plus, histoire de mettre quelques nouveautés dans la setlist. Même si le concert est excellent, 1h10, c’est un peu court quand même. Surtout qu’il y a dans leur répertoire de quoi tenir plus longtemps. Mais bon c’est comme ça, et ce soir on a eu de la chance d’avoir un bon groupe de première partie…
Bref, une très bonne soirée, Blaine et Bonnie nous rejoindront au bar et finalement vu l’état du sieur, pas sûr qu’ils peuvent jouer plus d1h10…
Vous noterez qu’ils ne se font pas chier pour la setlist (suffit de lire la date sur la photo ci dessous 🙂 )