Rock Fest Barcelona 2019, du 4 au 7 juillet 2019 (partie 2)

Vendredi 5 juillet (2ème jour)

Après une nuit réparatrice ou presque 😆 , la journée commence comme la veille, avec un bug de l’ordi à l’accueil des petits déjeuners. Après nous décidons d’aller au château de Montjuïc qui surplombe la ville et d’où nous avons une vue imparable sur la côte, la mer et bien sûr Barcelone… Bref, un truc magnifique paraît il… Pour cela nous prenons le téléphérique. Une fois sur place, nous remarquons que nous ne sommes pas les seuls à avoir eu cette idée 😆 .

Nous faisons un petit tour mais par contre pour la vue on repassera… En effet, il y a un p*tain de voile sur la ville alors que le ciel est bleu au dessus de nos têtes 😆 . Il y a un joli parc tout autour mais là aussi pour prendre une photo sans personne… il faut se lever tôt… Le temps défile vite, nous repartons au festival en passant par la case hôtel où nous avons pris un bon repas et fait une petite sieste 😆 .

Lorsque nous arrivons sur le site, Turilli/Lione Rhapsody est déjà sur scène… ce qui veut dire que nous avons raté (et pas qu’un peu 😆 ) les prestations de Thunder et de Rage (avec le Barcelona Rock Orchestre). Désolé pour ceux qui attendaient un petit CR sur ces deux groupes mais, je le joue à l’économie car il fait aussi chaud que la veille 😆 . Bon ! Comme je ne suis pas fan des italiens, je suis le concert d’une oreille pour finalement me rendre compte que ce n’est pas si mal que ça…

Je me dirige sous la Rock Tent pour assister au concert de Candlemass et là ! Horreur!!! Je vois qu’énormément de monde prend la même direction que moi… J’arrive a me faufiler dans la masse mais c’est une véritable fournaise. Candlemass commence son set par « The Well of Souls » suivi par « Dark Reflections », le ton est donné, c’est lourd, c’est gras, la basse est omniprésente… Candlemass fait du Candlemass. Mais là… cela ne va pas le faire car il fait vraiment chaud et avec le bar qui se situe sur tout un côté, les allées et venues sont incessants. Cela devient pénible, je décide de reculer vers le fond mais voilà que le son de l’autre scène vient interférer avec celui des suédois. En effet à l’extérieur, ce sont les Madrilènes et vétérans de Obús qui jouent fort pour ne pas dire très fort, ça sature grave… Pas vraiment des conditions idéales pour suivre un concert. Candlemass délivre quand même un set très solide, il n’y aura qu’un seul titre du dernier album et ce sera « Astorolus – The Great Octopus ». Le show se termine par l’incontournable « Solitude ». Le concert est vraiment sympa mais il me laisse quand même un petit goût amer … Les suédois auraient du se trouver sur l’une des deux mainstages vu la foule qu’il y avait sous le chapiteau. Du coup on assiste à quelques minutes d’Obus mais le son est vraiment fort et pas top…

C’est sans conviction que je vais assister au concert de Böhse Onkelz. Groupe qui a un énorme succès dans son Allemagne natale mais que je ne pensais pas voir si haut placé sur une affiche d’un Festival Espagnol. Et à ma grande surprise, il y a pas mal de fans vu le nombre t shirt du groupe visible dans la foule. Le groupe pratique un punk rock frisant régulièrement avec le hard rock et chanté uniquement en allemand. Je ne connaissais pas et ma foi… je passe un excellent moment d’autant plus que le son est vraiment excellent, c’est ce qui m’a sauté aux oreilles d’entrée 😆 . Les mélodies sont facilement mémorisables… je ne parle pas des paroles je ne comprends rien 😆 . Le public qui se trouve devant est à fond et connait même les paroles!?! Le bassiste s’exprime en espagnol entre les titres, il est même surpris de l’accueil des catalans. Il dira que : « le groupe tourne depuis 40 ans et c’est la première fois que Böhse Onkelz met les pieds en Espagne, c’est incroyable… « . Alors même si la musique reste basique, le guitariste nous délivre quelques solos bien sympathiques. Même si ce n’est pas vraiment original, le talent des compositeurs font vraiment la différence. On aura droit à une chanson interdite en Allemagne ?!? La prestation est parfaite jusqu’à ce qu’un petit incident de sono arrive, en effet sur l’avant dernier titre, il y aura une coupure de son, pas loin d’une minute sans que le groupe ne s’en aperçoive… Puis sur le dernier titre quelques micros coupures… Belle surprise en ce qui me concerne…

C’est au tour de Gamma Ray d’investir la scène. Il faut remonter à 2015 pour mon dernier concert des teutons. C’était à Pampelune et Franck Beck était déjà présent dans le groupe… Donc pas de surprise à ce niveau là… Par contre, progrès il y en eu, l’homme est beaucoup plus à l’aise et remplit bien son rôle de frontman. Kai Hansen, libéré du micro, peut faire ce qu’il veut sur scène. Mais le plus heureux de la bande, c’est Henjo Richter, dont le sourire ne quittera pas son visage une minute durant le concert… C’est vrai qu’avec les citrouilles réunies, Gamma Ray était mis en Stand By depuis quelques temps et le manque de concert devait sûrement se faire sentir…. Bien que le son soit très bon, il me paraît un peu plus « faiblard » que celui des Böhse Onkelz. L’ambiance est montée d’un cran voire de deux. Pas la peine de dire que public connaît les paroles et s’en donne à cœur joie. Dès le premier titre « Heaven Can Wait », c’est la folie… Bien qu’elle soit montée, la température est nettement plus supportable 😆 . N’ayant rien de neuf à vendre, le groupe nous propose un petit best of. Le backdrop ou plutôt l’écran montre l’immonde pochette de « Empire Of The Undead ». Et quand je dis rien à vendre, c’est vraiment rien… même pas un t shirt au stand merchandising des groupes… Bref nous assistons à un concert extrêmement plaisant dans la bonne humeur. Et tout comme la veille avec UDO, le public demande avec insistance des rappels qui n’auront pas lieu… Énorme succès.

Heaven Can Wait
Gardens of the Sinner
Man on a Mission
Master of Confusion
Heavy Metal Universe
Induction
Dethrone Tyranny
Rebellion in Dreamland
Land of the Free
Send Me a Sign

 

22h05 pile poil, Powerwolf investit l’autre scène, ne connaissant que de nom et deux ou trois titres, je suis cela tranquillement. Agréablement surpris par la qualité des compos dont certains refrains sont facilement mémorables, je me laisse transporté dans le monde des allemands avec leurs histoires de loup garou et de religion. Ce power metal classique, soutenu par d’énormes chœurs et un orgue très présent, passe plutôt bien. J’aime bien aussi la voix du chanteur mais… oui il y a mais 😆 … Il parle beaucoup trop entre les titres… c’est vraiment dommage car l’ambiance retombe à chaque fois…. cela donne la même impression que lorsqu’on écoute chez soi un live avec des blancs entre les titres… c’est chiant 😆 . En tout cas le groupe bénéficie d’une belle production, d’un jolie décor, de pas mal de pyrotechnie et d’un excellent son… Sympa !

Après cette déferlante sonore, il faut tendre l’oreille pour apprécier le concert des texans de ZZ Top. Le trio nous propose un spectacle très sobre, niveau visuel comme si seule la musique se suffisait. Sur l »écran en fond de scène est écrit « 50th anniversary with ZZ Top _ Live In Concert » et c’est tout, point barre. Le groupe nous propose un véritable best of en seulement 1h10 de concert (alors que le trio était programmé de 23H10 à 00h40 😆 ). Le concert est agréable à suivre même si les musiciens sont très statiques, juste quelques petites chorégraphies millimétrées… deux pas en avant, deux autres à gauche, deux en arrière et deux à droite et on est revenu au point de départ 😆 , quelques petits déhanchements synchronisés et voilà le tour est joué. Sur « Gimme All Your Lovin », le public donne de la voix. Les guitares en moumoute seront de sorties pour « Legs ». Le groupe revient pour les rappels en mode décontracte avec notamment Billy Gibbons qui porte le maillot du Barça… Un rappel relativement énergique constitué des classiques « La Grange » et « Tush », plus la reprise d’Elvis Presley : le survitaminé « Jailhouse Rock ».

Got Me Under Pressure
I Thank You
Waitin’ For The Bus
Jesus Just Left Chicago
Gimme All Your Lovin’
Pearl Necklace
I’m Bad, I’m Nationwide
I Gotsta Get Paid
My Head’s In Mississippi
Sixteen Tons
Beer Drinkers & Hell Raisers
Just Got Paid
Sharp Dressed Man
Legs
La Grange
Tush
Jailhouse Rock

 

Après ce bon mais court concert, il faudra patienter plus d’une demi heure avant que le Michael Schenker Fest n’arrive sur scène… Mais ça ! j’y reviendrai plus tard… et puis non j’y vais direct : sachant qu’il n’y a pas d’aménagement d’horaire au niveau du métro en fonction du fest, pourquoi ne pas avoir avancé l’horaire du MSF… Cela aurait évité à une grande partie du public de rater les 20 dernières minutes du concert… Donc l’attente entre les deux concerts fut assez longue mais lorsque les premières notes de « Doctor Doctor » retentissent, ce n’est que du bonheur, C’est Doogie White qui ouvre le bal, le chanteur est en grande forme et semble vouloir en découdre, en tout cas il est bien plus expressif que par le passé. Il est vite rejoint par Gary Barden, qui par contre est complétement à la rue vocalement (ça fait ch*er de le dire mais le bonhomme est le « maillon faible » du groupe… ). Et lorsque Robin McAuley commence à chanter, on n’entend plus les deux autres 😆 … Après une rapide présentation des musiciens, Michael tout sourire, brille de mille feux sur l’instrumental « Into The Arena ». Les titres s’enchaînent assez rapidement dans une atmosphère bon enfant. N’ayant jamais vu Graham Bonnet, j’attends avec impatience son arrivée sur scène… Je retarde au maximum mon départ du site pour prendre le dernier métro… Plus de la moitié du concert passe et toujours pas de Bonnet… Et devinez quoi?!  Il n’est pas là ce soir 😆 . A mon grand regret je quitte le concert sur « Vigilante Man » ratant ainsi les quatres derniers titres.

Et pour couronner le tout, la dernière ligne que je devais prendre pour rejoindre l’hôtel est fermée. Du coup je me retrouve seul au pied la Sagrada Familia non éclairée. Elle paraît bien austère la dame, peut être pour ça qu’il n’y a pas un chat dans le coin 😆 .. J’arrive quand même à dégoté un taxi qui me ramènera à l’hôtel.

La suite au prochain épisode…

Doctor Doctor
Into The Arena
Armed And Ready
Messin’ Around
Attack Of The Mad Axeman
Captain Nemo
Save Yourself
Heart And Soul
Love Is Not A Game
Coast To Coast
Vigilante Man
The Girl With The Stars In Her Eyes
Take Me To The Church
Warrior
Rock Bottom