Sur cette tournée, les fans ont la possibilité de rencontrer les membres du groupe et d’assister au soundcheck moyennant la somme de 15€ qui sera reversée intégralement à une association caritative. Une belle initiative assez rare dans le milieu… Du coup on n’a pas pu résister, on s’est inscrit… Donc c’est à quatre que l’on démarre de Bayonne (Vomito, Clint, mégaptère et moi même).
En cours de route, nous récupérons The Fab. Il est 12h30 lorsque nous arrivons devant le Théâtre Barbey (enfin il paraît qu’on dit maintenant le Rock School Barbey 🙂 ). A cette heure ci on trouve aisément une place de stationnement (à peine 20/30m de l’entrée). Nous allons à pied dans une brasserie se trouvant face à la gare histoire de se nourrir. Le repas est quand même un minimum arrosé… il faut bien ça pour pouvoir aligner deux mots à Biff & co 🙂 . Il est pas loin de 16h00 lorsque nous retournons vers la salle. Nous récupérons en passant quelques « trésors de guerre » dans la voiture, à faire dédicacer. Puis nous attendons patiemment que le tour manager vienne nous chercher. Un jeune metalleux d’une vingtaine d’années max arrive sur les lieux et vu qu’il n’y a que nous pour le moment… on sympathise. Et là! nous lui apprenons que l’on allait assister au soundcheck et rencontrer le groupe moyennant 15€. Ni une ni deux, Vince (c’est son surnom) nous suit 🙂 … il est aux anges 🙂 . Le moment fatidique arrive, nous entrons dans la salle, les musiciens sont sur scène, tenues décontractes mais ambiance studieuse. Quelques techniciens s’affairent autour de la table de mixage. Et nous on reste silencieux, sage comme une image. Nous observons tout et écoutons tout ce qui se passe. C’est un moment assez surréaliste… Le groupe répète des titres du prochain album dont « Call To Arms ». On aura même droit à « Rock ‘n’ Roll Gypsy » dans son intégralité… Le moment est venu de monter sur scène pour rencontrer les musiciens. Ambiance très sympa le groupe se prête au jeu, nous discutons avec tous les membres, ils dédicacent tout ce qui passe entre leurs mains 🙂 et le tour manager s’occupe de nous prendre en photo… Vraiment cool. Avant de ressortir de la salle, nous passons par le stand merchandising… puis rangeons tout soigneusement dans le coffre de notre véhicule. Comme on a encore le temps, direction le bar le plus proche car il fait quand même soif 🙂 …
… Donc nous sommes au bar, en train de boire quelques mousses tranquillement tout en discutant de l’instant que l’on vient de vivre. On me fait remarqué que mon téléphone sonne, et oui j’ai oublié de retirer complètement mes boules Quies 🙂 … c’est Jean Louis du BSF (Black Sabbath Forum) qui appelle pour savoir où l’on est. Il nous rejoint puis s’assoie à notre table… Après une longue discussion durant laquelle The Fab essaiera de me convaincre que l’on peut apprécier « Painkiller » 20 ans après l’avoir détesté ( album que j’ai acheté uniquement pour avoir le dessin complet lorsqu’on range les CDs du Priest côte à côte), mais il ne m’a pas convaincu. Depuis j’ai mis le CD dans le jardin pour effrayer les oiseaux mais même ça… ça ne marche pas 🙂 . Bref, nous décidons de nous rapprocher de la salle. Arrivé devant l’entrée, nous constatons qu’il n’y a pas encore grand monde. Nous nous asseyons sur les marches devant l’entrée. Nous retrouvons quelques connaissances et continuons à parler, de véritables pipelettes je vous dis. The Fab, qui a décidément trop chaud, ira chercher de quoi boire.
Lorsque les grilles s’ouvrent, nous entrons dans la salle d’un pas décidé et nous nous postons un premier rang, face à la place de Paul Quinn. Vomito et Fab étant de grands sportifs dans l’âme, nous les perdons dans notre course au premier rang. Vanderbuyst ouvre les hostilités. La musique de ce trio hollandais est directement inspirée de la NWOBHM. Cela me faisait penser au premier album de Tank pour la « hargne » mais avec plein de solos de guitares, on devinnent aussi quelques influences comme UFO ou même Thin Lizzy. Le guitariste ne tient pas en place et saute dans tous les sens. Le bougre assure vraiment, les solos sont très bons et les riffs bien trouvés. Le bassiste /chanteur n’est pas en reste mais si son jeu de scène est plus statique. Ce qui est plutôt logique. Le batteur est un véritable bûcheron, Des morceaux de baguettes voleront sur la scènes…
Bref pour résumer, je vais paraphraser Vomito, notre poète à tous, « P*tain, ça m’a bien plu ».
Crimes Of Passion, groupe britannique qui évolue dans un heavy assez classique, ne m’a pas convaincu. les gratteux ne sont pas mauvais, le chanteur est bon mais en fait des tonnes. Je ne sais pas, je n’ai pas accroché. Je me suis même ennuyé. Vomito et Fab feront des allers retours entre la salle, le bar et l’extérieur … avant de nous rejoindre pour le concert de Saxon… où pour nous dire qu’ils étaient toujours là.. Comme si on était inquiet. La salle est bien remplie même si l’on peut circuler facilement.
L’heure est grave, les lumières s’éteignent… le public scande le nom « Saxon ». La pression monte mais ne désaltère pas …Il fait chaud et je transpire, je colle de partout. c’est simple je me suis transformé en un géant rubans tue mouches, heureusement pour moi, il n’y a pas de mouche 🙂 .
Les premiers accords d’ « Hammer Of The Gods » se font entendre, la foule exulte.
on se croirait presque à River Plate 🙂 … Ce titres extrait de « Call To Arms » est vraiment excellent, le son est énorme sans être trop fort et pour une fois la basse n’écrase pas tout. chaque instrument est bien distinct. Les lights sont soignés, lorsque les lampes se situant entre les amplis s’allument, on sent un gros coup de chauffe (pas bon pour Fab).
Que dire de la prestation des musiciens??? Ben que cela ne change pas, les membres de Saxon prennent toujours autant plaisirs à jouer en live. Nibbs est toujours aussi remuant, Paul est réservé au début puis se lâche au fur et à mesure que le concert avance, Doug toujours souriant et concentré. Nigel reste à mes yeux le meilleur batteur que Saxon ait eu au cour de sa longue carrière. Il ne paie pas de mine mais il envoie du bois quand même. Et Biff, toujours aussi impérial, sa voix est intacte et se bonifie avec le temps. Après cette excellente mise en bouche, nous avons droit à la triplette « Heavy Metal Thunder », « Never Surrender » et « Motorcycle Man ». Ces titres sont enchaînées, La foule n’a pas le temps de reprendre son souffle et est prise à la gorge. Heureusement « Back In ’79 » vient calmer le jeux Comme l’indique le titre de cette nouvelle chanson, c’est un « retour au sources », un bon mid-tempo. « I’ve Got To Rock » ayant été quelque peu délaissé lors de la tournée précédente, je suis content de voir son retour dans la setlist de cette année. Paul Quinn s’empare de sa guitare double manche pour Dallas 1pm (titre que j’adore) et pour « Call To Arms », une excellente ballade. Biff dédie la prochaine chanson au « Solid Ball Of Rock Website dont les membres sont ici », tout en nous montrant du doigt. Megaptère est à la limite de la rupture des cordes vocales, Clint surveille tout ce qui se passe sur la scène, il ne loupe rien, Jean Louis headbangue gentillement mais pas trop et le jeune Vince a l’air d’être sur une autre planète 🙂 . « Demon Sweeney Todd » est le seul titre rescapé de « Into Labyrinth ». le groupe remet l’accélérateur et enchaîne sans temps mort avec « And the Bands Played On » suivi de « Man & Machine ». C’est au tour du sublime « The Eagle Has Landed », Paul Quinn fait des merveilles sur cette chanson, ses solos sont limpides et précis. Pour fêter les 30 ans de « Deenim & Leather », le groupe nous dépoussière « Play It Loud » qui a tout à fait sa place dans la setlist. « Princess Of The Night » remporte un véritable succès. C’est l’heure des premiers rappels. Le groupe revient sous l’ovation des fans.
On a droit tout d’abord à « Crusader » et « 747 ». Puis lors du deuxième rappels, « Strong Arm Of The Law » et « Wheels Of Steel ». Voilà c’est fini. le groupe salue longuement le public qui en redemande. Clint récupérera encore un médiator de Paul Quinn, comme s’il en avait pas assez 🙂 . Nous quittons Vince qui a l’air aux anges et descendons au bar du Théatre Barbey où nous rejoignons Fab et Vomito, qui ont le sourire jusqu’aux oreilles et c’est quelque chose de voir ces deux personnes aussi joyeuses 🙂 . Tout le monde est heureux d’avoir passer une bonne journée, un moment inoubliable avec le groupe, et pour finir un concert du feu de Dieu. Nous décidons de boire un dernier coup, saluons Jean Louis (ce fut un plaisir de te revoir) et reprenons la route. Nous Déposons Fab à Labouheyre. Puis rentrons direction Vomito Home. Clint et Mégaptère rentre chez eux quant à moi, je reste chez Vomito. Il sera plus de 4h00 du mat’ avant de tomber dans les bras de Morphée.
Setlist :
Hammer Of The Gods.
Heavy Metal Thunder.
Never Surrender.
Motorcycle Man.
Back In ’79.
I’Ve Got To Rock.
Dallas 1PM.
Call To Arms.
Solid Ball Of Rock.
Demon Sweeney Todd.
And the Bands Played On.
Man & Machine.
The Eagle Has Landed.
Play It Loud.
When Domsday Comes.
Denim & Leather.
Princess Of The Night.
Rappel 1:
Crusader.
747 (Strangers In The Night)
Rappel 2 :
Nibbs Solo.
Strong Arm Of The Law.
Doug Solo.
Wheels Of Steel.