Après un peu plus de 3 heures de route nous arrivons devant le Zénith vers 19h30.
Avant de rentrer nous nous restaurons et remarquons d’entrée de jeu : le rocker est une espèce en voie de disparition …nous restons dans la voiture le temps que le plus gros de la foule entre dans la salle (De toute façon il y a toujours un bon moyen pour se retrouver pas trop loin de la scène).
Nous décidons de rentrer et une voix féminine s’exclame « enfin des vrais ». ( tu m’étonnes!!!). La fille distribuait des prospectus faisant la pub pour Airbourne.
Petit arrêt au bar pour une première tournée de bière, puis nous partons dans la fausse par le côté gauche. Nous arrivons à peu près à 10 mètres de la scène et franchement le premier groupe ne casse pas des briques et nous décidons de retourner au bar mais en traversant la salle dans le sens de la largeur histoire de voir de quoi se compose le public. (ben … il y des jeunes, très jeunes et des plus âgés) mais beaucoup de curieux et pas forcément connaisseurs). La traversée se fait très facilement et nous arrivons au bar. Nous serons rejoins par Fabrice (THE FAB). Une longue discussion commence autour de quelques mousses et donc on zappe complet les 2 premiers groupes.
C’est au tour de Scorpions : nous rentrons dans la salle. Le gagnant d’un concourt se fait remettre une guitare en main propre par Rudolf Schenker. Il y a un speaker qui fait son boulot et demande au public de crier bien fort et de montrer que Toulouse est le meilleur public d’Europe… ( sur ce point c’est pas gagné). Depuis quand il faut un chauffeur de salle avant un concert ?
Bref c’est l’heure et les Scorps déboulent sur scène avec le titres « Hour 1 » bien rageur. ils ont l’air d’être en pleine forme, ils enchaînent rapidement avec « Bad boy running wild ». La foule est réceptive, un très bon début de concert. Klaus Meine n’a rien perdu de sa voix. Un peu plus tard le groupe nous interprétera une excellente version de « The Zoo », le public frappera dans ses mains tout le long de la chanson. Ce début de concert ressemble fort à celui donné en 2004 à San Sebastian.
Un petit mot sur la scène tout de même … je n’ai jamais vu un backdrop aussi laid : cela ne ressemblait à rien (enfin si, à la pochette du CD mais en raté). Le jeu de lumière très flashy, et les amplis étaient cachés par une toile noire (sûrement pour protéger de la poussière, pas très esthétique tout ça). Cela faisait scène non habitée. Enfin bref. C’est au tour de « Coast to coast », cet instrumental annonce toujours une série de slow.
A partir de ce moment là les choses se gâtent. Le groupe nous enchaîne « Send me an angel » (j’aime pas ce titre, désolé) et un « Holiday »(excellent titre a l’origine) dans une version un peu poussive. on sent un coup de barre de la part du groupe. Humanity est sympa mais le groupe prend le mode « pilotage automatique ».
Enfin le moment tant attendu : l’arrivée de Uli Jon Roth. Le public lui réserve un très bon accueil mais ne semble pas le connaître. C’est parti pour une demi heure de magie : « Picture Life », « Dark Lady », « Speedy’s coming », « Fly to the rainbow ». Je reste scotché devant la mæstria de Roth. On est dans un autre monde. D’ailleurs il ne se passe plus rien sur scène : Rudolf et Matthias restent au fond de la scène, de chaque côté de la batterie comme pour ne pas faire de l’ombre au maître. Même le public ne dit plus rien, ne bouge plus (enfin il ne bougé pas avant non plus, à par peut être une vingtaine de personnes tout devant…).
Le groupe reprend avec des titres un peu plus énergiques mais sans la pêche du début. On a droit a un solo de basse avec des extraits d’Hendrix, Metallica …
Ensuite le solo de James Kottak (il doit lui manquer quelques minutes de cuisson à celui là, vraiment taré). Le reste du groupe nous revient en meilleur forme pour « Blackout » suivi de « Big city nights » puis de « Dynamite » bien rentre dedans. Le public ne suit pas (il chante sans plus, même aux premiers rangs j’aurai pu lire le journal sans être gêné).
C’est l’heure des rappels, on aura droit aux classiques « Still loving you » sur lequel Schenker massacre la fin du solo final. « Wind of change », « In Trance », « Rock you like a hurricane » qui ne fera pas réagir le public plus que ça et en fin « When the smoke is going down »
Le groupe salut la foule longuement et s’en va. Les lumières se rallument et nous nous retrouvons tous au bar. avant d’aller se perdre dans Toulouse pour boire d’autres verres. Pour moi la soirée se terminera vers 3H30 avant de se coucher à l’hôtel.
Pour résumer je dirai que le concert était … bizarre. Scorpions a alterné l’excellent et le banale. Très décousu comme concert … Tout comme mon APN qui rendra l’âme peu de temps après…
Le public bien que chantant n’a jamais vraiment décollé. A défaut d’être le meilleur public d’Europe, il a été ce soir : le meilleur de la Haute Garonne.
Un pote m’a dit que c’était nettement mieux qu’en 1999 et moi je dirai moins bien qu’en 2004.