AC/DC / Slash – Nice (Stade Charles Ehrmann), le 15/06/2010

Lundi 14 juin, 6H30, Donibane Garazi.
Je démarre pour récupérer Pat à Anglet. Il fait un temps pourri, il tombe des sceaux d’eau. Une heure plus tard j’arrive chez lui puis nous repartons, sans perdre trop de temps, en direction de Pau où nous avons rendez vous chez Vomito. Il est environ 9H15 lorsque nous y arrivons, le temps de prendre un bon café et hop direction Toulouse … Il fait toujours aussi mauvais. A Castelginest (commune de 10 000 habitants proche de Toulouse), nous récupérons le plus célèbre des Castelginestois (enfin celui qu’on connaît …) : Fab The Fab.
Nous procédons à un changement de véhicule (pour une histoire de confort ou je ne sais quoi). Nous arrivons sur Nice vers 19h30 pour poser nos affaires à l’hôtel avant de repartir vers Cagnes Sur Mer chez Mr et Mme Harry où nous recevrons un excellent accueil. Mr et Mme Gibs étaient également présents. Nous passons à l’apéro avant d’aller manger dans une pizzeria.
Il est environ 0H30 lorsque nous nous séparons. Fab, Vomito, Pat et moi irons nous finir dans un pub …

Mardi 15, 8H00.
Réveil brutal, le téléphone sonne : Vomito a déjà effectué ses 1H30 de marche (quel sportif ce Vomito), il nous attend pour déjeuner. Puis Fab nous fait visiter Nice …

Nous arrivons au stade Charles Hermann vers 16H00 sous une pluie battante puis patientons. Lorsque nous entrons dans l’enceinte, la première chose que nous remarquons est la taille de la « pelouse or ». Elle est excessivement grande. Une pure arnaque (dans tous les cas, cette histoire de pelouse or est une arnaque bien française). Heureusement que l’Espagne ne divise pas encore la pelouse ou la fosse en plusieurs zones … Autre chose, le prix des consommations, 5 € le verre de bière, 6 € le sandwich , cela fait mal au cul quand même …

Killing Machine monte sur scène, la voix du chanteur est insupportable ( du Rob Halford bas de gamme). Bref nous allons nous consoler en buvant de la bière (bas de gamme elle aussi).

C’est au tour de Slash . Nous quittons la fosse pour les gradins où la vue est bien meilleure. A vrai dire, je ne connais pas du tout la carrière solo du guitariste, j’ai écouté une ou deux fois son dernier disque. Je reste un peu mitigé sur son concert : très bonne prestation du groupe mais à part les titres des Guns (Nightrain, Rocket Queen, Civil War, sweet Child ‘O Mine et une version apocalyptique de Paradise City), je n’ai pas retenu grand chose …

Nous retrouvons Mr et Mme Gibs dans les tribunes …
Le concert d’AC/DC commence avec un quart d’heure d’avance par rapport à l’horaire prévue. Première constatation : le son n’est pas terrible et sature un peu. Par moment on a l’impression qu’une partie de la sono (à gauche de la scène) fonctionne par intermittence … Il semble aussi que Brian Johnson ait des problèmes de retour. Le groupe envoie la sauce et le public réagit bien en ce début de concert. Ce qui ne sera pas le cas par la suite, peut être que les conditions climatiques auront eu raison de l’enthousiasme des fans. En tout cas Brian et Angus n’hésitent pas et se rendent régulièrement sur la passerelle, histoire de prendre une bonne douche. Seule la rythmique reste bien au fond de la scène au sec … Le groupe enchaîne les titres assez rapidement, pas trop de blabla entre les chansons. Angus envoie quelques pains lors de ces solos mais ce n’est pas grave …tout le monde connaît la setlist, pas de surprise à ce niveau. Le public se réveille à nouveau pour les rappels Highway To Hell et For Those About to Rock.
Pour ma part le concert fut très plaisant, sans être exceptionnel ( la faute sûrement à une audience molle du genou et une sono capricieuse), une bonne soirée rock ‘n’ roll.
Il est minuit lorsque nous entrons à l’hôtel.

Set List :
Rock’n Roll Train
Hell Ain’t a Bad Place to Be
Back in Black
Big Jack
Dirty Deeds Done Dirt Cheap
Shot Down in Flames
Thunderstruck
Black Ice
The Jack
Hells Bells
Shoot to Thrill
War Machine
High Voltage
You Shook Me All Night Long
T.N.T.
Whole Lotta Rosie
Let There Be Rock
Highway to Hell
For Those About to Rock (We Salute You)

Le lendemain nous reprenons la route pour un retour plus que long. La faute à une météo toujours aussi capricieuse (surtout à partir de Toulouse) et à un chauffeur et son co-pilote qui discutent énormément et ne font plus gaffe ni au gps ni aux panneaux. Heureusement que la mer méditerranée se rapprochait de nous pour nous dire qu’on arrivait sur Perpignan … un peu plus on se retrouvait à Barcelone 🙂 .